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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 10:46

Sans en avoir de détails, on peut seulement imaginer que les choses n'étaient pas aussi simples qu'on pouvait le penser, car la signature qui devait avoir lieu en janvier... a eu lieu hier 4 mars 2013.

 

C'est officiel, les terres de Fry appartiennent aujourd'hui à la SAFER.... ce qui aurait du être le cas dès 2008 (la SAFER avait été informée du projet de vente par un courrier du notaire de GDE daté du 24 avril 2008).

 

C'est une victoire pour ARDIMEA, mais aussi et surtout pour la population de Guémené-Penfao et des environs.

 

ARDIMEA remercie tous ceux qui ont participé de près ou de loin à empêcher l'installation d'un centre d'enfouissement dans les conditions pratiquées par GDE.

 

Il est aujourd'hui important que l'essai soit transformé, c'est à dire que les terres reviennent à un agriculteur, et si possible permette l'installation d'un (de) jeune(s).

 

ARDIMEA tient son Assemblée Générale 2013 ce vendredi 8 mars à 20h15 à la Salle du Nord à Guémené-Penfao.

 

 

 

Quant aux autres projets de GDE à Plouray et à Nonant-Le-Pin, les nouvelles sont les suivantes :

 

PLOURAY

Arrivés au terme des 5 ans dont disposait GDE pour réaliser son projet d'enfouissement sur les terres de Cohignac, le projet a été abandonné, là aussi grâce à la mobilisation populaire.

Cependant, les terres appartiennent toujours à GDE.

Il est maintenant nécessaire et incontournable que ces terres retournent à l'agriculture, et l'association NPCB suit toujours ce dossier avec la plus grande attention.

 

NPCB invite à un Fest-Noz ce samedi 9 mars à 21 h à la salle multifonctions de Plouray.

 

Voir le site :

www.npcb.info

 


NONANT-le-PIN

Sur ce site, malgré la présence à proximité immédiate du site des Haras du Pin, il n'y a pas eu la même mobilisation populaire et le projet de GDE est en cours de réalisation !

C'est peut être même la présence de ce site de renommée internationale qui a fait penser que jamais on ne permettrait la réalisation d'un tel site d'enfouissement.

Aujourd'hui, les association Nonant Environnement et Sauvegarde des Terres d'Elevage se battent contre le projet en cours dans un pourvoi en cassation au Conseil d'Etat.

 

Voir le site :

http://www.sauvegardedesterresdelevage.com/?cat=6

voir aussi :

http://www.tendanceouest.com/alencon/actualite-50532-nonant-pin-le-vent-va-t-il-tourner-pour-gde-.html

 

 

ARDIMEA

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 16:35

Lors d'une réunion tenue à Guémené-Penfao le 6 Décembre 2012, Mr Martin PELE, Président de la SAFER et Mr Edouard GLERANT,  Directeur Départemental de la SAFER, ont rencontré le bureau d'ARDIMEA.

Ils ont confirmé que GDE a signé un compromis de vente des terres de Fry au profit de la SAFER.

 

A compter de la signature définitive qui interviendra courant janvier 2013, la procédure réglementaires d'attribution des terres à un (des) exploitant(s) agricole(s) sera engagée, et un appel à candidatures sera ouvert.

 

121212-les-infos-de-redon.jpg

 

Le Président et le Directeur Départemental de la SAFER avec le Bureau d'ARDIMEA

 

121212-Ouest-France.jpg

Au premier plan : Jules DANIEL, secrétaire d'ARDIMEA, Martin PELE, Président de la SAFER, Edouard GLERANT, Directeur 44 de la SAFER et Brigitte HEURTEL, Présidente d'ARDIMEA

 

121214-PO-du-14-12-12-copie-2.jpg

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 19:12

Nous l'avons appris cette semaine, GDE a signé avec la SAFER un compromis de vente.

 

Une procédure normale d'attribution des terres à un (des) agriculteur(s) va donc s'engager selon les procédures en vigueur coformément aux textes qui régissent la mission de la SAFER.

 

 

Communiqué de presse d'ARDIMEA du 6-12-2012

 

ARDIMEA : La victoire.

 

GDE abandonne son projet.

La SAFER rachète les terres.

 

L’historique : en juin 2008 la population de Guémené apprend avec stupéfaction qu’un industriel, GDE (Guy Dauphin Environnement), vient d’acquérir 65 ha de terres, au prix exorbitant de 11000 € l’ha, soit 7 fois le prix moyen de l’époque. La SAFER reçoit une notification du notaire pour information. La législation actuelle donne la priorité à l’industriel sur le droit de préemption de la SAFER dont la mission est pourtant de préserver l’activité agricole. Son projet : création d’une « plate-forme  environnementale de traitement de déchets industriels », le titre est pompeux. En réalité il s’agit pour GDE d’implanter un centre d’enfouissement de RBA (résidus de broyage automobile) provenant de son unité de Montoir de Bretagne qui écrase plusieurs centaines de milliers de voitures par an. Ces catégories de déchets sont très dangereuses : ce sont principalement des plastiques, des mousses, du verre, du caoutchouc, mais aussi des métaux lourds, des hydrocarbures et autres liquides encore plus dangereux. Les risques majeurs sont la pollution atmosphérique (fumées, gaz, poussières), la pollution de l’eau (eaux de surface par ruissellement et surtout eaux souterraines par percolation) viennent ensuite les nuisances olfactives (odeurs nauséabondes), le bruit (engins de terrassement) et la circulation (plusieurs dizaines de semi-remorques par jour)

 

La réaction de la population est immédiate ; déjà échaudée en 2007 par l’épisode de la pollution de dioxine, laquelle a conduit 1100 bovins à l’équarrissage et provoqué le retrait de plus de 5 millions de litres de lait du circuit de commercialisation, les actions ne se font pas attendre.

Constitution de l’association ARDIMEA (Association de Refus des Déchets Industriels, pour le Maintien de l’Environnement et de l’Agriculture). Interpellation de la municipalité laquelle considère que c’est une affaire entre privés et qu’elle n’est pas concernée. Une grande manifestation est alors envisagée si bien que la réunion prévue pour accueillir GDE venant présenter son projet devant le conseil municipal est annulée. Une pétition est lancée pour recueillir l’avis de la population : 4178 signatures contre le projet en un temps record. Des panneaux d’information sont placés sur toutes les routes principales de la commune. De multiples interventions sont conduites par les responsables de l’association : Préfet, Sous-Préfet, Conseil Général, Conseil Régional, Communauté de communes, Chambre d’agriculture etc…

Tous les Sénateurs et Députés du département sont informés avec demande de rencontre, certains répondrons favorablement et quelques uns interviendrons auprès du gouvernement de l’époque. Tous les maires des communes environnantes (plus de 50) sont également contactés, un bon nombre d’entre eux accepteront de rencontrer une délégation de l’association et quelques uns feront prendre une délibération à leur conseil municipal pour manifester leur opposition au projet. L’association les en remercie vivement. Une rencontre avec une conseillère du Premier de Ministre de l’époque (Mr FILLION) sera obtenue.

 

Qu’en est-il aujourd’hui ?

En février dernier l’association apprend que GDE revend ses terres. C’est une capitulation. Un compromis datant de décembre 2011 a été signé : avec QUI ? L’ancien propriétaire vendeur de 2008, Mr Louis Cochet. Mais cette fois la SAFER a la possibilité de faire prévaloir son droit de préemption. Une étroite collaboration de cette dernière avec l’association vient d’aboutir à l’acquisition et une réattribution est prévue dans les mois qui viennent. Un appel à candidature sera lancé; espérons qu’il permette d’installer un véritable agriculteur et non pas un spéculateur.

La ténacité et la détermination ont payé et ARDIMEA savoure sa victoire. Une grande fête sera organisée l’été prochain après la réattribution. Une action figure encore parmi les objectifs de l’association : faire abroger le texte de loi permettant à n’importe quel industriel de s’implanter n’importe où (en zone agricole) pour y faire n’importe quoi, au mépris le plus total de la population et des agriculteurs. Le Député de la circonscription Ancenis Châteaubriant est sollicité pour faire évoluer la législation dans ce sens.

 

 

.

 

 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 20:08

Nous notons cet article dans Le Monde du Dimanche 18 Novembre 2012 Page deux   

  

Le " Versailles du cheval " ne veut pas de décharge

 

Vu du ciel et de Google Earth, le site où doit ouvrir, au premier trimestre 2013, le centre de tri et de stockage de résidus de broyage automobile et de déchets d'activités économiques de Nonant-le-Pin (Orne), est entouré d'étranges figures évoquant des pistes d'athlétisme. Il s'agit en réalité des nombreuses pistes d'entraînement pour chevaux que compte cette région d'élevage, dont le fleuron, distant de quelques kilomètres, est le haras national du Pin.

 

" Nous sommes dans une région de terres d'excellence pour l'élevage des chevaux de course ", rappelle Noëlle Sandoz, présidente de l'association Nonant Environnement, opposée au projet de l'entreprise normande Guy Dauphin Environnement (GDE). Des projets de traitement de déchets contestés par des riverains, il en existe des dizaines en France. Mais celui-ci éveille un écho particulier. Thierry Ardisson, qui possède une propriété à proximité, a rejoint les rangs des opposants, qui ont aussi reçu la visite de Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologiste au Sénat, dont la mère est originaire de la région.

 

Scénario catastrophe

 

" Autant dire que la décharge GDE s'installe au coeur du Versailles du cheval ", s'insurgent Nonant Environnement et Sauvegarde des terres d'élevage, les deux associations qui devaient remettre vendredi 16 novembre au préfet de l'Orne une étude d'impact économique du projet de centre de stockage, réalisée par un cabinet parisien de conseil en stratégie et de lobbying.

 

Ce document n'hésite pas à présenter un scénario catastrophe : " Emissions d'odeurs nauséabondes ou de fumées ", production agricole locale rendue impropre à la consommation, retrait par leurs propriétaires des chevaux confiés aux haras situés à proximité, désertion des touristes : le coût estimé pour la région pourrait atteindre alors plus de 1,2 milliard d'euros sur les dix-sept années de durée d'exploitation du site ! "On va devenir la poubelle de l'Orne ", affirme Noëlle Sandoz, qui s'inquiète autant des risques de pollution que de dégradation de l'image de la région.

 

Ce n'est pas l'avis de GDE, qui rappelle que sa plate-forme fait appel aux dernières technologies disponibles, que les résidus de broyage et les déchets non recyclables seront placés dans des casiers étanches enterrés et que, si elle a choisi ce site, c'est en raison de " la nature des sols, dotés d'une couche argileuse d'une épaisseur exceptionnelle de plus de cent mètres ".

 

Le précédent préfet avait pourtant refusé, en 2010, d'autoriser l'exploitation du centre de stockage, invoquant notamment " l'atteinte au patrimoine naturel, culturel, historique, environnant ", ainsi que " l'impact négatif sur la filière équine de ce type d'installation ". Mais sa décision a été annulée, en février 2011, par le tribunal administratif de Caen.

 

Faute d'avoir pu se faire entendre par la justice, les opposants au projet tentent aujourd'hui de gagner la bataille de l'opinion. Ce qui ne réjouit guère le maire de Nonant-le-Pin, Jacques Queudeville, qui craint que l'image de sa région et de son village de 600 habitants soit déjà écornée par ce tapage. " Cette affaire m'embête un peu ", soupire-t-il.

 

Gilles van Kote

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 08:35

Voici une triste description de ce qui aurait pu arriver à FRY !

 

 

120910-OF-Nonant-le-Pin_0001.jpg

120910 OF Nonant le Pin 0002

 

Tout près de chez nous, un autre projet de décharge se profile à l'horizon : à 1,5 km du bourg de Nozay, entre les routes d'Abbaretz et de Nord sur Erdre. 

La future carrière de kaolin pourrait devenir un centre d'enfouissement !

 

Allez voir :

 

http://association-niet.org/

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 08:26

Rappel des faits :

• 10 avril 2007 Signature d'un compromis de vente entre le propriétaire et GDE par une
agence immobilière de CHANOZ CHATENAY (01),
• 18/19 juillet 2007 Compromis enregistré par notaire,
• vers nov. 2007 : Réponse du propriétaire à un éventuel acheteur "Le terrain n’est plus
disponible à la vente",
• 26 février 2008 Réception en mairie d'un courrier du notaire de l'acheteur : demande de
Certificat d'Urbanisme.
• 7 mars 2008 Réception en Mairie d'un second courrier demandant un Certificat
d'Urbanisme pour une seule des parcelles.
• 11 Mars 2008 : signature du Certificat d’Urbanisme relatif à la 2ème demande
• 12 mars 2008 : signature du Certificat d'Urbanisme relatif à la 1ère demande.
• 24 avril 2008 : Le notaire de l'acheteur notifie par courrier le projet de vente de FRY à la
SAFER (Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural),
• 5 mai 2008 : la SAFER adresse au notaire un courrier demandant des précisions relatives
au à l'exemption de son droit de préemption,
• 22 mai 2008 : le notaire adresse à la SAFER les éléments réclamés (article L143-4 du
Code rural)
• 12 juin 2008 : la SAFER informe le notaire qu'elle n'exercerait pas son droit de
préemption.
• 27 juin 2008 : signature de la vente, sans conditions restrictives.
• Le montant de la vente s'élève à 693671 Euros, soit plus de 10600 € l'ha., soit 6 à 7 fois le
prix moyen…

 

 

Au début de l'année 2012, ARDIMEA a appris qu'un compromis de vente aurait été signé entre Louis Cochet, l'ancien propriétaire, et GDE pour le rachat des terres de FRY au prix de 145000 €.

 

Dans l'éditorial du numéro de juillet 2012 de Guémené-infos , le maire de Guémené-Penfao confirmait aussi cette vente et demandait à ARDIMEA d'enterrer l'affaire et de retirer les panneaux de protestation situés aux entrées de Guémené.


Extrait de l'Edito de Guémené-Info


120701-Edito-Guemene-Info_0002.jpg

 

Constante dans ses positions, et méfiante vis à vis de GDE, ARDIMEA confirmait son intention de rester vigilante et de ne retirer les dits panneaux qu'après avoir pris connaissance officiellement du retour des terres à un (des) agriculteur(s). 

  120723-OF-copie-1.jpg

 

 

L'Adjointe à l'Urbanisme confirmait une seconde fois que cette vente avait bien eu lieu en avril 2012.

 

 

120724-OF-reponse-mairie-copie-1.jpg

 

Alors que ARDIMEA avait connaissance de "source sûre" (mais nous sommes désolés de ne pouvoir citer nos sources !) que cette vente n'avait pas eu lieu, le maire persistait et nous écrivait le 24 août que cette vente était signée.

 

Aujoud'hui, 14 septembre 2012, nous pouvons affirmer à nouveau que ce compromis signé en décembre 2011 n'est toujours pas concrétisé par un acte de vente.

 

Restons vigilants !

 

ARDIMEA

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 08:01

La revente de Fry à son ancien propriétaire aurait eu lieu en avril dernier… 

 

        ... mais la SAFER l'ignorait !

 

Les emplois du temps modifiés du fait des vacances font que nous avons appris cette nouvelle peu de temps après avoir publié notre communiqué d'hier.

 

Nous donnons cette nouvelle au conditionnel, car au 25 juillet la vente d'avril n'était toujours pas enregistrée au bureau des hypothèques.

 

 

 

 

Depuis plusieurs mois, il ne semblait plus rien se passer autour de Fry, ce qui inquiétait ARDIMEA… et aujourd'hui les informations se télescopent.

 

En effet, hier matin ARDIMEA diffusait sur ce blog un communiqué (voir article d'ouest-France ci-dessous).

Un courrier en ce sens avait été adressé quelques jours auparavant au maire de Guémené-Penfao.

 

120723-OF.jpg

 

La réaction ne s'est pas fait attendre : dans le même journal, la municipalité a répondu le lendemain :

 

120724-OF-reponse-mairie.jpg

 

 

En février, la SAFER avait effectivement communiqué avoir reçu notification d'un compromis de vente entre GDE et les époux Cochet (prix de vente 145000 €).

 

La SAFER avait alors notifié son intention de préempter, mais il semble que GDE ait refusé de communiquer tous les documents demandés par la SAFER....

 

Comme nous le disions hier, la SAFER n'avait encore récemment pas connaissance de cette vente qui, comme en 2008, s'est passée dans la  plus grande discrétion, et cette fois il semble en effet que plusieurs éléments de la procédure n'ont pas été respectés :

  •  Il semble que l'ancien propriétaire qui avait gardé l'usage des terres n'ait pas pu produire de documents attestant qu'il payait un fermage. Ceci serait suffisant pour lui ôter toute priorité.
  •  La clause de préférence au profit de l'ancien propriétaire incluse dans l'acte de vente de juin 2008 ne peut théoriquement pas prévaloir sur le droit de préemption de la SAFER.

 

ARDIMEA avait raison de rester vigilant et réitère les propos qu'elle tient depuis le début de cette affaire :

  •  Retour au plus tôt des terres de FRY sous propriété d'agriculteur(s).
  •  Modification de l'article L143-4 du Code Rural qui permet à n'importe quel industriel d'acheter n'importe quelle terre agricole pour n'importe quel projet.

ARDIMEA comprend trop bien pourquoi la municipalité de Guémené-Penfao refuse de reconnaître la valeur de cette position.

 

 

 

 

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 11:15

Au mois de février dernier, ARDIMEA a appris qu’un nouveau compromis de vente de Fry avait été signé (sans doute en janvier 2012) entre GDE et Louis COCHET, l’ancien propriétaire de Fry.

Le prix de revente de ces 64,8327 hectares de terrain était fixé à 145 000 € (alors que le prix de la vente de juin 2008 était de 693 671 €).

Depuis cette date, nous n’avons pas eu écho de la signature d’un acte de vente.


Début juillet, nous avons lu dans le dernier Guémené-Info que le maire de Guémené-Penfao annonçait que les terrains avaient été rachetés par l’ancien propriétaire et que le dossier était clos. Une nouvelle fois, demande a été faite à ARDIMEA de faire retirer les panneaux situés sur les routes à proximité du bourg.

En réunion publique au sujet de la révision du PLU, l’adjointe à l’urbanisme a confirmé ces propos

 

ARDIMEA confirme les informations obtenues de la SAFER :

  • La nouvelle vente n’était pas signée à la date du 12 juillet,
  •  La SAFER a signifié sa volonté de préemption
  •  La SAFER bénéficie de plein droit de cette possibilité puisque l’occupant à titre précaire ne peut pas faire prévaloir son droit de préemption en tant que fermier étant donné qu’il n’y a pas eu versement de fermage.
  •  Que la clause de préférence (pour revendre à l’ancien propriétaire) incluse dans l’acte de vente du 27 juin 2008 ne peut être  utilisée puisque celle-ci ne prévaut pas sur le droit de préemption de la SAFER.

La SAFER possédant la maîtrise complète de ce dossier (jusqu’à pouvoir en faire annuler la première vente puisque la loi qui a permis à GDE de devenir propriétaire des terres n’a pas été respectée dans son intégralité),

  • d’une part, ARDIMEA ne peut pas croire que le maire et ses adjoints méconnaissent ces dispositions élémentaires du droit.
  • d’autre part, si Mr Cochet avait vraiment l’intention d’y installer son petit-fils, ce qui est très louable, il aurait dû y penser avant la première vente, celui-ci poursuivait déjà à l’époque des études agricoles

ARDIMEA  rappelle qu’elle

Exige le retour au plus tôt des terres de FRY sous propriété d'agriculteur(s)

Demande modification de l'article L143-4 du Code Rural qui permet à n'importe quel industriel d'acheter n'importe quelle terre agricole pour n'importe quel projet.

 

… et qu’elle restera vigilante jusqu’à la clôture réelle du dossier !

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 08:54

Voilà 4 ans déjà, fin juin 2008, la nouvelle avait éclaté à Guémené-Penfao :

"Les terres de Fry ont été achetées par une société dénommée GDE".

 

Un compromis de vente avait été signé très discrètement le 10 avril 2007 (à Chanoz Chatenay dans l'Ain !), et l'acte de vente avait été signé tout aussi discrètement le 27 juin 2008.

 

GDE était devenu propriétaire de 65 hectares situés à 3,5 km au nord du bourg de Guémené-Penfao.

 

Après la création d'ARDIMEA en juillet 2008, nous avions appris que GDE avait aussi fait l'acquisition de terrains pour créer des décharges similaires en 2006 à Nonant-le-Pin (61) d'une part et en mars 2008 à Plouray (56).

 

Plouray : en mars 2011, GDE a demandé au Préfet du Morbihan de "mettre un terme au dossier de demande d'autorisation d'exploiter".

 

Guémené-Penfao : un compromis de vente a été signé en janvier 2012 entre GDE et ... l'ancien propriétaire ! Aux dernières nouvelles (juin) cette vente n'était toujours pas signée...

 

Par contre, à Nonant-le-Pin, en 2010 le Préfet avait refusé l'autorisation d'exploiter.

GDE avait contesté cette décision auprès du Tribunal Administratif, et l'Arrêté Préfectoral avait été cassé, ce qui équivalait à une autorisation ...

Les travuax ont démarré il y a trois mois, ce qui a provoqué une prise de conscience des très nombreux éleveurs de chevaux du secteur (on est à quelques kilomètres seulement des célèbres Haras du Pin !)

 

Une nouvelle association s'est créée et travaille étroitement avec Nonant Environnement pour contrer le projet avec le soutien actif des organisations professionnelles.

 

Suivez leur actualité sur http://nonantenvironnement.blogspot.fr/

 

Signez leur pétition sur : http:/www.lapetition.be/petition.php?petid=11652

(n'oubliez pas de valider le mel de confirmation que vous recevrez apès avoir signé !)

 

Et adhérez si le coeur vous en dit ! ! ! 

 

Lu dans l'Express du 13 juin dernier :

 

120613 L'Express 1

 

120613-L-Express-2.jpg

120613-L-Express-3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARDIMEA

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:33

 

 

L'Assemblée Générale d'ARDIMEA s'est tenue le vendredi 2 mars 2012 à la salle du Nord de Guémené-Penfao et a rassemblé plus de 80 personnes.

Après avoir accueilli les participants et remercié les élus (présents ou excusés) et leurs représentants présents dans la salle, la Présidente Brigitte HEURTEL a présenté le rapport d'activité de l'année :

  • Nouvelles rencontres avec de nombreux maires de la région,
  • Rencontre avec les Conseils Généraux 35 et 44, le Groupement d'Intérêt Public du Pays de Redon,
  • Autres démarches

 

Elle a ensuite fait part des nouvelles du projet de Fry :

  • Nous avons appris début janvier que la SAFER avait reçu un courrier du notaire de GDE demandant si la SAFER serait disposée à racheter les terres que GDE a acquises à Fry. La réponse de la SAFER a été : "oui, mais pas au prix de la vente de 2008. Au prix du marché" (pour mémoire vente de 2008 à 10699 €/ha)
  • Fin février, nous avons appris que la SAFER venait d'être notifiée par le notaire de GDE de la signature d'un compromis de vente avec l'ancien vendeur (rachat à 2237 €/ha).
  • La SAFER en a informé les syndicats agricoles.

 

Le compromis de vente signé signifie la fin du projet de GDE.

 

Brigitte HEURTEL passe la parole à Joseph CORNEC, ancien président de l'association NPCB de Plouray, et membre d'ARDIMEA.

Jean CORNEC confirme, à la surprise générale, que la mise en vente des 165 ha acquis par GDE à Plouray en 2008, et qui avait été annoncée par la presse en mars 2011 n'a jamais été confirmée !

La SBAFER a fait une offre de rachat, mais elle n'a jamais reçu de réponse.

Le fils de l'un des vendeurs serait disposé à racheter une partie des terres.

Un GFA (Groupement Foncier Agricole) serait aussi disposer à racheter tout ou partie des terres.

 

Toutefois, en ce qui concerne FRY, ARDIMEA :

·         Rappelle

o       que l'acheteur est retraité,

o       et qu'il y a des agriculteurs en recherche de terres,

·         Craint que dans d'autres circonstances, une autre vente n'intervienne avant la mise en place de la ZAP (prévue dans le nouveau PLU en cours d'élaboration)

·         Souhaite que la SAFER exerce sont droit de préemption au profit d'agriculteurs en recherche de terres,

·         Affirme que nous ne pouvons considérer que le projet de GDE ne sera enterré que lorsque la revente aura été signée.

 

Le Trésorier présente le bilan financier positif de l'année :

Recettes 3160 € - Dépenses 1282 € = 1878 €

 

Election du Tiers Sortant

La Présidente évoque le décès accidentel de Philippe DEBRAY, membre du Conseil d'Administration. Elle rappelle son implication dans l'association en particulier, mais aussi d'une façon plus générale pour le monde agricole.

Les membres sortants: Anthony CHAUVIN, Patrick JOUAUD, Dominique DAVID, Pascal ALLIOT et Rolland DESVAUX se représentent. Un nouveau candidat s'est présenté : Mickaël RIBOT.

Ces six personnes sont élues à l'unanimité.

 

 

Brigitte HEURTEL passe ensuite la parole à nos invités, Jean Marc GUESDON et Jean-Pierre REIGNER, de Grez-en-Bouère (Mayenne).

En 1987 un projet d'installation sur cette commune d'une usine de traitement de dépollution de transformateurs au pyralène (PCB) avait vu le jour. L'opposition déterminée de la population avait amené les autorités à décider d'un référendum local. Malgré un NON à 52 % les élus locaux avaient permis de donner suite à ce projet ("une majorité des abstentionnistes sont « pour » le projet ). L'usine APROCHIM a été construite en 1988.

Depuis 23 ans, l'usine traite des transformateurs, très probablement sans suffisamment de précautions. La population a depuis longtemps exprimé ses craintes, et, depuis 2003, d'anciens collaborateurs ont dénoncé la falsification de contrôles faits par l'usine elle-même.

Fin 2010, des niveaux anormaux de PCB ont été détectés dans le lait, ce qui a conduit à des mises sous séquestre de troupeaux de bovins et à l'abattage de certains cheptels. Une indemnisation a été proposée par l'usine à des éleveurs partant en retraite, mais ceux-ci n'ont pas pu revendre leur exploitation du fait de la pollution. D'autres agriculteurs se retrouvent sans revenus, du fait de la mise sous séquestre de leurs animaux.

25 prises de sang d'habitants locaux ont été ordonnées par les autorités, mais les résultats ne sont toujours pas connus.

La pollution des sols aux environs de l'usine fait qu'après élimination des animaux contaminés, de nouveaux animaux vivant sur le même sol seraient eux aussi pollués.

Dans l'indifférence des élus locaux en particulier, mais aussi d'une façon générale de l'administration française, la douzaine d'agriculteurs concernés et la quarantaine de membres de l'association se trouvent complètement délaissés. Pire, l'association se trouve même condamnée à une amende de 1500 € pour avoir publié des documents compromettants pour l'usine APROCHIM.

 

Brigitte HEURTEL conclut la soirée:

 

  • C'est bien avant la réalisation d'un projet qui risque de porter atteinte à l'environnement qu'il faut se mobiliser.


  • La nouvelle du compromis de vente confirme la capitulation de GDE. C'est une grande victoire pour ARDIMEA grâce à la forte mobilisation des adhérents et au ralliement des élus à la juste cause que nous défendons pour le bien-être de la population, pour protéger sa santé, pour l'environnement et pour la sauvegarde des activités économiques du canton. 

 

Elle remercie les participants et les invite à partager le verre de l'amitié… avant la fête qu'elle avait promis qu'ARDIMEA organiserait une fois que nous aurons la certitude que les terres de Fry sont redevenues des terres agricoles.

 

 

ARDIMEA

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